Ils ont la parole
Témoignages

Durant la période du confinement le sentiment d’appartenance à notre Fondation s’est poursuivi. La solidarité entre collègues s’est réalisée de manière automatique, nous avons partagé nos réflexions pour mettre en place les règles sanitaires. Ensemble nous avons cherché des solutions, le SESSAD La Boussole Bleue a, par exemple, prêté deux véhicules à un autre établissement. Une organisation commune s’est mise en place pour faciliter le travail de chacun, notre agent technique récupérait les dotations de matériel mises à disposition par l’Agence Régionale de Santé pour un autre établissement en plus du nôtre.

Une partie de l’équipe du SESSAD  (12 salariés de différentes professions : infirmières, psychologues, psychomotriciens et éducateurs) est venue prêter main forte dans d’autres établissements de la Fondation : MAS, FAM, Foyer. Cette entraide dans une situation inédite a été remarquable car au delà des professions et des territoires c’est bien la solidarité entre des hommes et des femmes qui s’est organisée au sein de notre Fondation.

Cette solidarité dans les faits est intéressante à analyser. En effet, il n’a pas toujours été simple pour les uns et les autres de trouver sa place dans l’établissement où le salarié prenait son poste. Un retour d’expérience nous permettra de réfléchir à la manière de mettre en place ce sentiment d’appartenance au sens large de la Fondation sans se sentir « dépossédé » de ses missions antérieures dans son établissement « d’origine ».

Au SESSAD La Boussole Bleue nous avons envisagé d’organiser un temps d’échange entre les salariés autour de cette période de confinement avec le soutien de notre intervenant extérieur qui anime habituellement la relecture des pratiques. Ce temps d’échange va certainement susciter de nouvelles idées qui seront exploitables dans l’accompagnement des enfants et jeunes du SESSAD mais pour le moment nous sommes en train de réfléchir à l’aspect organisationnel pour respecter les règles sanitaires liées au Covid-19.